Un jour l’albatros, prince des poètes, se prit dans les filets d’un chalutier raclant le fond des mers et des pensées nauséabondes.
Presque totalement asphyxié sur le pont du navire-usine, il vit les marins le narguer.
Il les vit aussi, avec étonnement, se disputer entre eux.
Tandis qu’à l’horizon un grain terrible arrivait, fait de guerre de misère et de famine.
L’ albatros, maladroitement, déploya ces ailes et abandonna le navire illusoire des gauches désunies et destravailleurs perdus dans leurs querelles de naufragés.
Bien au-dessus des océans , son vol ne s’arrêtera pas, porté par l’élan des vents.
Loin des foules agglutinées, de leur illusion aveuglée.
Même s’il reste seul, la liberté la révolte l’ accompagneront.
L’amour au coeur rouge, jusqu’ au dernier vol.
L.Frau
PS : là tu comprend frère!
