Les élections professionnelles dans les très petites entreprises (TPE), une première en France, se sont soldées par une nette avance de la CGT, arrivée en tête avec 29,54 % des voix, suivie par la CFDT (19,26 %) et FO (15,25%), sur fond d’une participation faible
L’UNSA s’est positionnée en quatrième position avec 7,35 %, suivie par la CFTC (6,53 %) et Solidaires (4,75 %), selon les données du ministère du travail, qui précise qu’elles concernent la seule métropole. La CFE-CGC, qui participait au seul collège cadre, a obtenu 26,9 % des voix dans ce collège.
La participation s’est élevée à 10,4 %, soit près de 500 000 salariés ayant pris part à ce scrutin inédit ouvert le 28 novembre. Il devait se clore le 12 décembre, mais, compte tenu de problèmes techniques liés à l’envoi des bulletins de vote, il avait été prolongé jusqu’à lundi en métropole et jeudi en outre-mer. Quelque 4,7 millions de salariés d’entreprises de moins de onze salariés ou employés à domicile étaient appelés à voter , par Internet ou par correspondance, pour le syndicat de leur choix. La participation par Internet a été faible (de quelque 20 % du total)
« Nous sommes satisfaits de ce résultat, qui met la CGT largement en tête », a déclaré Philippe Lattaud , responsable cégétiste. « Le résultat obtenu donne encore plus de poids à ceux qui n’acceptent pas une régression sociale majeure dans la négociation sur l’emploi qui va reprendre le 10 janvier, a-t-il ajouté.La CGT affirme poursuivre son effort auprès des salariés des TPE afin de « créer les conditions pour que le syndicalisme et la négociation collective prennent toute leur place auprès de ces salariés ».