Sortir du piège pour imposer le changement

Pressés de profiter de cette semi-liberté et du soleil retrouvé, un détail vous a peut-être échappé.
 Le gouvernement annonce mettre les bouchées doubles pour redresser la France, dès cet été… Quoi qu’il « vous » en coûte. Un petit « vous » opportunément employé pour désigner ceux qui vont payer l’addition : nous !
 Non, pas les grands financiers, les poches repues des milliards du plan de relance, occupés à fêter l’envolée du CAC 40.
Pas les laboratoires pharmaceutiques qui, creusant le budget de la Sécurité sociale, comptent le magot amassé.
Ni les Amazon, Google et autres grands groupes qui, impunément, font leurs cartons en route vers de nouveaux paradis fiscaux.
Assommés par la pandémie et ses conséquences, l’espoir de reprendre le fil de notre vie est empreint de doute.
Le crime était presque parfait, la stratégie éculée : un zeste de démagogie, une bonne dose de promotion d’idées nauséabondes pour étouffer et reléguer les questions économiques et sociales au second plan.
 Il faut se rendre à l’évidence, les objectifs et les ambitions du gouvernement n’ont pas faibli, bien au contraire.
Comment ne pas nous laisser enfermer dans ces débats ?
En brisant l’isolement, nous fissurons la résignation.
En mettant en débat nos propositions, en parlant emplois, salaire, temps de travail, avenir industriel, développement des services publics… nous faisons grandir l’espoir d’un possible autre avenir.
Ce faisant, nous contribuons à changer l’état du rapport de force.

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